Une interview d’Aleksander Sahakyan à Janessa Abraham
Comment est-ce que vous vous êtes adapté au climat ?
Quand j’ai vu la météo avec une température d’environ 37 degrés, cela m’a un peu inquiétée, car je ne suis pas habituée à ce climat puis je ne savais pas comment j’allais m’adapter en Zambie. À notre arrivée à l’aéroport du Zimbabwe, avant de partir pour la Zambie, il faisait chaud, mais ce n’était pas insupportable. De plus, nous avions accès à de l’eau en cas de forte chaleur ou de soif excessive. Cependant, lorsque je suis rentré à Genève, il faisait tellement froid que je suis tombé malade pendant trois jours.
Comment est-ce que les enfants étaient envers vous ?
Au début, ils étaient timides, ce qui est tout à fait compréhensible puisqu’ils ne nous connaissaient pas. Cependant, je trouve qu’ils ont su gérer cela de manière remarquable. Ils ont réussi à mettre leur gêne de côté pour se concentrer sur l’apprentissage de l’anglais. Ils semblaient tous vraiment passionnés et déterminés à progresser, et leur motivation était très inspirante.
Est-ce qu’ il y a eu un sens de solidarité entre vous et les élèves ?
Au début, je dirais que c’était un peu difficile, aussi bien pour nous que pour les enfants. Cependant, avec le temps, nous avons trouvé une dynamique et appris à mieux nous comprendre. Je pense que cela a réellement renforcé notre relations entre les élèves de Ecolint. Les enfants et nous avons également fini par tisser un lien fort fondé sur la confiance.
À quel point penses-tu avoir eu un impact sur les enfants en Zambie ?
Je pense que mes camarades et moi avons eu un grand impact sur les enfants en Zambie. Au cours de la semaine, j’ai vraiment perçu une différence dans leur niveau d’anglais au fil du temps. Je crois que la présence de locuteurs natifs d’anglais les a aidés à se sentir plus à l’aise avec la langue. Ils ont fait des efforts incroyables, et cela m’a beaucoup impressionné.
Qu’est-ce que ce voyage t’as apporté à toi personnellement ?
Ce voyage m’a apporté un véritable sentiment d’accomplissement. Je me suis senti utile, et cela m’a rempli de joie de savoir que j’avais pu aider les enfants d’une manière ou d’une autre. La raison pour laquelle nous sommes allés en Zambie était d’enseigner l’anglais aux élèves du primaire, car leurs examens finaux sont entièrement en anglais. S’ils échouent, ils ne peuvent pas poursuivre leur scolarité. J’espère sincèrement que mes efforts ont eu un impact positif sur eux.