Exclusive Interviews with LGB Teachers in Honor of the Express’s 10th Anniversary

By Thea Dumont, year 11

For the 10th anniversary of the LGB Express, our team interviewed some of the teachers who have been through this decade. They will tell us about their job and the changes they have faced.

À l’occasion des 10 ans du LGB Express, notre équipe a interviewé quelques professeurs qui ont traversé cette décennie. Ils vont nous parler de leur métier et des changements auxquels ils ont dû faire face.


Carolina Garcia, Spanish teacher at LGB for 17 years

  1. Introduction: what subject do you teach, in which classes, and in which language? 

I teach Spanish at Primary school as part of the World Languages program, and I also teach at Middle school and secondary school. I teach in Spanish, of course!

  1. In what year did you join LGB? 

I joined LGB in 2004.

  1. What have been the biggest changes in the last 10 years?

Digitalization and technology are the biggest changes in the last 10 years. The school, and education in general, has engaged in such a transformation in order to be able to meet the needs of the young generation and their digitized future. Smartboards, laptops, and digital devices now dominate the classroom landscape.

  1. Has the way you teach changed in the last 10 years?

Yes, the way I teach has changed as technology is constantly changing the way students learn. During the last 10 years, I’ve been thrilled and inspired by the possibility to develop interactive materials targeted to my classroom needs. Technology is evolving fast, and I’m trying to keep pace with it in order to provide my students with new learning opportunities. I try to be a “lifelong learner” as I believe it plays an important role in the educational process. 

  1. And what do you think are the biggest challenges for the next decade?

The biggest challenge for the next decade will be finding a way to support students’ non-cognitive and social-emotional skill development. Schools should focus on designing curricula that link with the practical world, according to modern trends and encouraging students to showcase their talents. The challenge would be moving towards a reality with more focus on acquiring skills not degrees, using the right approach and resources that engage the students meaningfully.


Alain Robert-Tissot, Professeur de Géographie à LGB depuis 27 ans 

  1. Introduction: quelle matière enseignez-vous, dans quelles classes et dans quelle langue?

J’enseigne la géographie en français pour les classes 9,10,11,12 et 13.

  1.  En quelle année avez-vous rejoint LGB?

En 1996

  1. Quels ont été les plus gros changements qui sont intervenus ces 10 dernières années?

Des changements structurels (Centre des Arts, cafétéria) et le département de géo à déménagé au Grand Batiment, je suis un peu nostalgique du Château pour tout dire. Des changements pédagogiques avec la mise en place du programme ULP et une nouvelle équipe qui nous encadre avec des objectifs structurés.

  1. Votre façon d’enseigner a-t-elle évoluée ces 10 dernières années?

Oh oui et beaucoup, nous avons des nouveaux programmes, des nouveaux outils pédagogiques et une nouvelle dynamique plus centrée sur les valeurs de l’école et des étudiants. L’idée d’aller vers des compétences universelles est intéressante.

  1. Et quels sont, à votre avis, les plus grands challenges à relever pour la prochaine décennie?

J’aimerais que mes étudiants quittent notre école heureux et compétents, capable d’aborder le monde réel de manière critique et bienveillante, il y a encore du travail… Pour ma part, j’espère pouvoir continuer à transmettre un regard sur ce monde complexe et me dire que j’ai, peut-être, été un peu utile à ces 2400 étudiants que j’ai vu passer dans mes classes durant ces 27 années à l’écolint.


Géraldine Freeman, Professeur de Français et Latin à LGB depuis 28 ans 

  1. Introduction: quelle matière enseignez-vous, dans quelles classes et dans quelle langue?

J’enseigne le français et le latin, en français et en anglais (et parfois, en espagnol, en allemand et même en italien!).

  1. En quelle année avez-vous rejoint LGB?

Lors de la rentrée de septembre 1993, à l’époque où George Walker, récemment décédé, était Directeur général. Une période magnifique de l’histoire de l’école !

  1. Quels ont été les plus gros changements qui sont intervenus ces 10 dernières années?

L’inauguration du Centre des arts, l’introduction de l’ULP et l’enseignement en ligne pendant le confinement.

  1. Votre façon d’enseigner a-t-elle évolué ces 10 dernières années?

Forcément ! Depuis 2012, les moyens informatiques se sont de plus en plus imposés en classe: tableaux interactifs, ordinateurs portables personnels pour profs et élèves,  ManageBac, cours en ligne, GoogleClassroom, formation professionnelle via internet, etc. : tout cela a influencé ma manière d’enseigner et de communiquer avec mes étudiants. C’est formidable de pouvoir trouver en deux clics le document que je souhaite tout à coup montrer à mes élèves en plein milieu d’un cours, par exemple, suite à une question intelligente, ou d’avoir accès en ligne à de nombreux outils pédagogiques innovants, souvent très bien présentés. Par contre, je passe beaucoup plus de temps qu’auparavant à vérifier la véracité de mes sources, ce qui n’est pas nécessaire lorsqu’il s’agit de la presse papier ou des livres imprimés. Enfin, il faut veiller à ne pas se laisser emporter par les moyens numériques, à faire en sorte de ne jamais perdre le contact direct avec les jeunes, le face à face, de manière personnelle et engagée, car c’est probablement une des facettes les plus importantes et aussi les plus motivantes de notre métier d’enseignants.

  1. Et quels sont, à votre avis, les plus grands défis à relever pour la prochaine décennie?

De ne pas devenir les esclaves des modes, autant en matière de pédagogie que de pensée unique. L’Ecolint est une école différente de toutes les autres en cela qu’elle a été et reste pionnière dans presque toutes les manières d’envisager l’éducation, la relation avec les élèves et les matières enseignées. Notre créativité ne doit en aucun cas être soumise à des règles, bridée, standardisée. Ce que nous faisons volontairement ne doit jamais devenir obligatoire, au risque de tuer la poule aux œufs d’or. C’est cette prodigieuse liberté académique dont nous jouissons qui nous pousse, en tant que professeurs de l’Ecolint, à donner chaque jour et pendant toute notre carrière dans cette école le meilleur de nous-mêmes. Et c’est ce qui fait de l’Ecolint une école unique au monde.

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