By Roxane Liguti Year 13
Le travail empilait décès terribles et fatals. La femme mourrait en couche dans d’affreuses conditions. L’atmosphère au travail était aussi terrible, notamment pour Constance Illier-Saint Jean, qui était devenue veuve, il y a alors 4 ans. Elle avait perdu sa famille à Auschwitz. Pour se pardonner et s’éloigner de la perte, elle décida de prendre le travail de sage-femme pour voir des familles heureuses de voir leur nouveau-né comme elle l’était avant. Constance avait comme cliente “fidèle” la maire de la commune. Elle s’appelait Mélanie Jaspin. Mme. Jaspin invitait la sage-femme à aller au bar le samedi pour se rapprocher, toujours après le travail lassant et rude. Jaspin parlait tout le temps de son travail, et de sa vie. Il y avait très peu de place pour celle de Constance. Cela exaspérait la sage-femme. Mme.Jaspin, elle, au moins, elle était riche, même très. Jaspin riait tout le temps, jusqu’à devenir soûle. Constance l’appelait Jaspin le marcassin, pour la raison que la maire parlait fort et mal, au point de se faire entendre dans tout le bistro, comme le ferait un marcassin. Quand Constance finissait de travailler, la maire était toujours à l’entrée de l’hôpital, et faisait des grands signes. Constance en avait marre, elle voulait que Jaspin trouve une autre personne pour l’embêter. Tout ceci avait débuté depuis que Jaspin a commencé sa carrière de maire et avait visité une amie pour aller voir son nourrisson. Depuis, elle venait tous les jours depuis 1 an. Certaines fois, Jaspin invitait aussi ses amis à dîner quand Constance était là. Elle payait l’addition et quand elle rentrait, elle sortait toute sa colère contre son uniforme de travail, et s’endormait à 2 heures du matin. Les amis de Jaspin avaient la même mentalité que la maire. Ils parlaient et riaient fort, ce qui énervait les occupants du bar. Les serveurs connaissaient et offraient respect à Jaspin. Ils faisaient des réductions, offraient des petites friandises, entre-mets gratuits autant qu’elle le souhaitait. Constance ne pouvait pas se permettre autant de plaisirs. Elle était modeste, même trop à son goût. Elle se payait toujours le moins cher, mais finissait par payer la note de tout le monde, qui comptait 5 invités sans compter Jaspin et Constance. Et quand le repas finissait, il y avait toujours ce moment maudit, selon Constance, c’était le chant grivois, ce qui “animait la soirée” selon Jaspin et les invités…Les seuls moments où Jaspin laissait tranquille la sage-femme, c’était pendant les vacances et les périodes de travail. Un jour, elle en eut vraiment marre de faire la bonne à tout faire. Mélanie Jaspin, une fois que Constance avait fini son travail, appela d’une cabine téléphonique la sage-femme. Elle lui proposa alors d’aller à un restaurant très chic pour fêter sa première année de carrière en tant que maire. Constance réfléchit longtemps avant de donner sa réponse. Elle accepta mais juste pour cette fois dit-elle. Le rendez-vous était fixé à 21h, au restaurant “L’Horlogier”. Constance n’avait aucune envie d’ y aller. Elle se dit que ce serait une petite opportunité pour pouvoir se débarrasser de Jaspin une bonne fois pour toutes. Elle décida longuement une tenue, et en trouva une qui pouvait être convenable à la soirée. L’heure du rendez-vous arrivée, elle attendit gentiment à l’entrée du bistrot pour Jaspin. Bizarrement, il n’y avait que 2 invités en l’incluant elle et Mélanie. Étrange, se dit-elle. Elle haussa les épaules et entra dans le restaurant, accompagnée de la maire.Elle commenca déjà à exaspérer la pauvre sage-femme. Au bout d ‘ 1h30, Jaspin se leva pour aller se laver les mains après le plat principal. Constance fourra un petit couteau dans son sac et suivit le même chemin que Mélanie avait fait. Elle attendit sagement que la maire sortit de la cabine. Une fois dehors, elle alla droit se laver les mains. Constance sortit le couteau et le planta dans le bas du dos de Mélanie Jaspin. La maire tomba à genoux et l’eau gelée du robinet continuant de couler, ainsi que le sang chaud coulant sur le parquet astiqué, ciré de la salle de bain…