By Chuyin Jin, Year 12
Tu étais une journée de printemps
Joviale, douce et inoubliable.
La floraison parsemait les champs.
Ta voix éveillait une joie interminable,
Dans les abysses de mon cœur hivernal
Un beau jour d’été, au pieds des palmiers
Se promènent deux âmes solitaires
Recherchant leurs amours printaniers.
Sous les rayons d’un soleil mortifère,
Avec leur foi dans la canicule infernale.
Le vent automnal effleure ma chevelure,
Ton innocence s’efface avec l’équinoxe.
D’un splendeur autrefois chaste et pur
Devenu vaine, annonçant notre épilogue.
Le déluge tâche les pages de mon journal .
Tu criais gaiement sur les toits blanchis,
La fin damnée de notre histoire insensée.
Une conte enfantine, atteinte par l’hypothermie
Le retour d’un printemps inédit ne va pas tarder,
Malgré ma joie à tout jamais indiscernable.